La rose volée
La maîtresse dona Cécilia n’est pas contente parce qu’on lui a dit que Zézé volait la rose qu’il lui offrait chaque matin.
- Ce n’est pas bien Zézé. Tu ne dois pas faire ça.
- Je ne pouvais pas faire autrement, madame. A la maison, il n’y a pas de fleurs. Et ça coûte cher … Je ne voulais pas que le verre soit toujours vide sur votre bureau.
Elle soupira.
- Quelquefois vous me donnez de l’argent pour acheter un beignet, n’est-ce pas ?
- Je pourrais t’en donner tous les jours. Mais tu ne…
- Je ne pourrais pas accepter tous les jours.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il y a d’autres enfants qui n’ont pas non plus de goûter.
Elle tira son mouchoir de sa poche et le passa furtivement sur ses yeux.
- Dorotilia est plus pauvre que moi. Et les autres enfants n’aiment pas jouer avec elle parce qu’elle est noire et trop pauvre. Alors elle reste toujours dans un coin. Je partage avec elle le beignet que vous me donnez parce que maman m’a toujours appris qu’on doit partager le peu qu’on a avec les plus pauvres que soi.
- Tu as un cœur merveilleux Zézé mais je ne veux plus que tu m’apportes de fleurs. Sauf si on t’en donne une. Promis ?
- C’est promis.
José Mauro Vasconcelos, Mon bel oranger, Editions Stock
- De quelle œuvre est extrait ce texte ?
- Quels sont les personnages principaux dans ce texte ? (qui parle ? à qui ?).
- Choisis la bonne réponse. Ce texte est :
a. une poésie.
b. une recette de cuisine.
c. un récit dialogué.
- L’histoire se déroule :
a. dans la rue.
b. à l’école.
c. à la maison.
- La maîtresse reproche à Zézé :
a. de ne pas bien travailler à l’école.
b. d’être généreux.
c. de voler pour lui faire plaisir.
- La réplique de la maîtresse soulignée dans le texte est inachevée : complète-la.
Mais tu ne......
- Réponds par VRAI ou FAUX :
a. la maîtresse donne de l’argent parfois à Zézé pour acheter un beignet.
b. Zézé est plus pauvre que Dorotilia.
c. Zézé partage le beignet avec Dorotilia.
d. Zézé accepte de recevoir de l’argent tous les jours de sa maîtresse.
e. Zézé écoute les bons conseils de sa maman.
- Relève du texte une phrase qui montre que dona Cécilia est sensible.
- Zézé refuse d’accepter de l’argent tous les jours de la part de sa maîtresse. Quel argument (ou raison) avance-t-il ?
- Je ne voulais pas [que le verre soit toujours vide sur votre bureau.]
La proposition entre […..] est :
a. Une subordonnée relative.
b. Une subordonnée complétive.
- Complète :
- Je ne veux plus que tu m’apportes des fleurs.
- Je ne veux plus que vous m’ ……………………… des fleurs.
- Complète les phrases par l’adverbe de manière qui correspond à l’adjectif donné entre parenthèses :
Zézé écoute (attentif) sa maîtresse.
Les autres enfants se conduisent (méchant) avec Dorotilia.
- Complète au présent puis au futur simple de l’indicatif.
Je partage avec les plus pauvres.
Nous…………………….. avec les plus pauvres.
Nous ………………………… avec les plus pauvres.
- Choisis parmi ces titres celui qui conviendrait le mieux au texte :
a. Un enfant malhonnête.
b. Un enfant bien intentionné.
c. Un enfant avare.
- Que penses-tu du comportement des autres enfants vis-à-vis de Dorotilia ? Justifie ta réponse à l’aide de deux ou trois arguments.
- Ce texte est extrait du livre intitulé « Mon bel oranger ».
- La maîtresse dona Cécilia et son élève Zézé.
c. La maîtresse dona Cécilia et son élève Zézé.
b. à l’école.
c. de voler pour lui faire plaisir.
- Mais tu ne dois plus voler.
- Réponds par VRAI ou FAUX :
a. la maîtresse donne de l’argent parfois à Zézé pour acheter un beignet. VRAI
b. Zézé est plus pauvre que Dorotilia. FAUX
c. Zézé partage le beignet avec Dorotilia. VRAI
d. Zézé accepte de recevoir de l’argent tous les jours de sa maîtresse. FAUX
e. Zézé écoute les bons conseils de sa maman. VRAI
- Elle tira son mouchoir de sa poche et le passa furtivement sur ses yeux.
- Parce qu’il y a d’autres enfants qui n’ont pas non plus de goûter.
b. Une subordonnée complétive.
- Je ne veux plus que vous m’apportiez des fleurs.
- Zézé écoute attentivement sa maîtresse.
Les autres enfants se conduisent méchamment avec Dorotilia.
- Nous partageons avec les plus pauvres.
Nous partagerons avec les plus pauvres.
b. Un enfant bien intentionné.
Exemple de production :
A mon avis, si les autres enfants n’aiment pas jouer avec Dorotilia, c’est parce qu’ils sont intolérants et injustes envers elle.
D’une part, Dorotilia n’a pas choisi la couleur de sa peau. Ils auraient pu naître noirs eux aussi. Cela s’appelle du racisme et de l’intolérance.
Par ailleurs, ces enfants sont insensibles et sans cœur. Je pense qu’ils n’ont pas eu une bonne éducation. Leurs parents ne leur ont pas inculqué des valeurs comme le partage, la générosité et la fraternité.
En somme, la tolérance et l’altruisme sont des qualités précieuses et ces méchants enfants devraient savoir que peut-être un jour, ils seront, eux aussi, pauvres et alors ils seront marginalisés et ignorés comme Dorotilia. La roue tourne, dit-on.
