Le pêcher magique
Il y avait une fois une petite orpheline si pauvre qu’elle ne possédait rien, pas même une poupée. A la mort de ses parents, une voisine l’avait recueillie et lui donnait matin et soir un peu de lait et un peu de pain. Pour gagner cette nourriture, la petite travaillait tout le jour.
Elle lavait, repassait, cousait, cuisait le pain, coupait le bois…faisait toutes les besognes sans que jamais personne ne lui dit « Merci ».
Un jour, en balayant devant la porte, elle vit briller quelque chose dans la poussière. C’était un simple noyau de pêche, si propre, si rose et si joli ! La petite fille, au lieu de le jeter, le planta dans la petite cour, l’arrosa et alla se coucher. Le lendemain matin, ô quel miracle, elle vit avec surprise un joli pêcher qui embellissait la petite cour et sous chacune de ses feuilles vertes, une clochette d’argent. Chaque fois qu’elle s’asseyait sous l’arbre les clochettes se mettaient à jouer la musique la plus douce. Et chaque fois, la fillette se sentait heureuse et oubliait tout : sa misère, sa fatigue et la méchante voisine. Quelle vie délicieuse ! … Mais un jour, le roi, informé du miracle, lui confisqua l’arbre et le fit planter dans son jardin. Dans le jardin du roi, les clochettes du pêcher ne jouaient que de la musique triste qui faisait pleurer le roi et toute sa cour. Son conseiller lui expliqua que la musique de cet arbre donnait à chacun ce qui lui manquait : aux heureux de la tristesse et aux malheureux du bonheur…
D’après Pernette Chaponnière
- Le personnage principal de cette histoire est :
- le roi
- le conseiller
- la voisine
- la petite orpheline
Surligne la bonne réponse.
- Dans « petite orpheline », orpheline signifie :
- Qui n’a pas de père
- Qui n’a pas de mère
- Qui n’a plus de père ni de mère.
Surligne la bonne réponse.
- Rééecris la phase du texte en remplaçant le pronom souligné par ce qu’il représente. Fais attention à l’accord du participe passé.
"Une voisine l’avait recueillie."
- La fillette était riche. Vrai ou Faux ?
Justifie ta réponse par des éléments relevés du texte.
- Relève l’expression qui introduit cette histoire.
- Ce texte représente :
- un conte
- une histoire vraie
- un récit merveilleux
Deux réponses sont justes. Surligne-les.
- A quel temps sont les verbes surlignés en jaune dans la situation initiale?
- Quelle phrase du texte représente l'élément modificateur ?
- A quel temps est le verbe de cet élément modificateur ?
- Relève dans la dernière phrase du texte deux mots de sens contraire.
- Réécris ce passage du texte au présent de narration.
Un jour, en balayant devant la porte, elle vit briller quelque chose dans la poussière. C’était un simple noyau de pêche, si propre, si rose et si joli ! La petite fille, au lieu de le jeter, le planta dans la petite cour, l’arrosa et alla se coucher
Rédige une situation finale heureuse de trois lignes à ce conte inachevé. Commence ainsi :
Finalement, ……………………………………………………………………………
Appuie-toi sur ces questions :
- Que fit alors le roi du pêcher magique?
- Comment réagit la fillette ?
- Qu’arriva-t-il ensuite ?
- La vie de la fillette fut-elle malheureuse ?
- Le personnage principal de cette histoire est :
- le roi
- le conseiller
- la voisine
- la petite orpheline
- Dans « petite orpheline », orpheline signifie :
- Qui n’a pas de père
- Qui n’a pas de mère
- Qui n’a plus de père ni de mère.
- Une voisine avait recueilli cette petite orpheline.
- La fillette était riche.
Faux :
- Elle était si pauvre qu’elle ne possédait rien, pas même une poupée.
- A la mort de ses parents, une voisine l’avait recueillie et lui donnait matin et soir un peu de lait et un peu de pain.
- Pour gagner cette nourriture, la petite travaillait tout le jour.
- L’expression qui introduit cette histoire : Il y avait une fois.
- Ce texte représente :
- un conte
- une histoire vraie
- un récit merveilleux
- Ces verbes sont à l'imparfait de l'indicatif.
-
L'élément modificateur est le suivant : Un jour, en balayant devant la porte, elle vit briller quelque chose dans la poussière.
- Le verbe de cet élément perturbateur est conjugué au passé simple.
heureux ≠ malheureux
tristesse ≠ du bonheur
- Un jour, en balayant devant la porte, elle voit briller quelque chose dans la poussière.C’est un simple noyau de pêche, si propre, si rose et si joli ! La petite fille, au lieu de le jeter, le plante dans la petite cour, l’arrose et va se coucher
Corrigé à titre d'exemple :
Finalement, le roi rendit le pêcher à la fillette qui sauta de joie. Elle le replanta dans la cour. Dès qu’elle s’assit sous l’arbre, les cloches d’argent de son pêcher miraculeux se mirent à jouer une musique douce et enchantée. La petite fille retrouva enfin la vie délicieuse que le roi lui avait été confisquée.