iMadrassa

Séquence 1 : transposer un récit en un dialogue

I Compréhension de l’écrit
  • Identifier les spécificités du discours théâtral

 La pièce de théâtre est à la fois une œuvre écrite et un spectacle destiné à être représenté. Il s’agit toujours d’une fiction à jouer : on parle de jeu théâtral.

 

La parole au théâtre : le dramaturge (l’auteur de la pièce de théâtre) utilise différents procédés pour faire parler les personnages. On peut distinguer dans le théâtre :

 

  • Le dialogue 

Le personnage s’adresse à un autre personnage et au public présent dans la salle.

  • Le monologue

Le personnage s’adresse à lui-même ; par ce jeu il informe le spectateur de ses sentiments.

  • L’aparté 

Le personnage s’adresse ouvertement au public en s’efforçant de ne pas être entendu des autres personnages.

  • La tirade 

Longue prise de parole d’un des personnages.

  • Le quiproquo 

Consiste en une méprise ou un malentendu entre les personnages alors que le public connaît ce que chacun des personnages ignore sur l’autre.

 

Dans l’intrigue (enchaînement des événements), on distingue trois phases :

 

a- L’exposition 

C’est la situation initiale. Elle représente le sujet de la pièce et fournit les indications nécessaires sur le lieu, le temps de l’action et les rapports entre les personnages.

b- Le nœud de l’action 

Il présente la nature du conflit. L’enchainement peut être bouleversé par des péripéties appelées coups de théâtre.

c- Le dénouement 

C’est la scène finale. L’action se résout. Le dénouement fixe le sort des personnages.

 

Le petit malade

 

 

(Une maman, très inquiète, demande au médecin de venir examiner son petit garçon qui, depuis le matin, tombe sans arrêt par terre)

 

LE MEDECIN (Le chapeau à la main). - C'est ici, madame, qu'il y a un petit malade?

MADAME - C'est ici, docteur; entrez donc. Docteur, c'est pour mon petit garçon. Figurez-vous, ce pauvre mignon, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce  matin, tout le temps il tombe.

LE MEDECIN  - Il tombe !

MADAME  - Tout le temps; oui, docteur.

LE MEDECIN  - Par terre !

MADAME - Par terre.

LE MEDECIN - C'est étrange, cela... ; quel  âge a-t-il ?

MADAME - Quatre ans et demi.

LE MEDECIN - Quand le diable y serait, on tient sur ses jambes à cet âge-là ! ... Et comment ça lui a-t-il pris ?

MADAME - Je n'y comprends rien,  je vous dis. Il était très bien hier au soir et il trottait comme un lapin à travers l'appartement. Ce matin, je vais pour le lever,  comme j'ai l'habitude de faire.  Je lui enfile ses bas,  je lui passe sa culotte,  et je le mets sur ses jambes. Pouf ! Il tombe !

LE MEDECIN - Un faux pas,  peut-être.

MADAME - Attendez ! ...  Je me précipite;  je le relève...  Pouf ! Il tombe une seconde fois.

Etonnée,  je le relève encore...  Pouf ! Par terre!  Et comme ça sept ou huit fois de suite. Bref,  docteur,  je vous le répète,  je ne sais comment ça se fait,  depuis ce matin,  tout le temps,  il tombe.

LE MEDECIN - Voilà qui tient du merveilleux...  Je puis voir le petit malade ?

MADAME - Sans doute.  (Elle sort puis reparaît tenant dans ses bras le gamin...)

LE MEDECIN - Il est superbe,  cet enfant-là !...  Mettez-le à terre je vous prie. (...L'enfant tombe) Encore une fois,  s'il vous  plaît (L'enfant tombe)... C'est inouï.  (Au petit malade que soutient sa mère sous les bras).  Dis-moi,  mon petit ami, tu as du bobo quelque part ?

TOTO  - Non,  monsieur.

LE MEDECIN - Tu n'as pas mal à la tête ?

TOTO - Non,  monsieur.

LE MEDECIN - Cette nuit, tu as bien dormi ?

TOTO - Oui, monsieur.

LE MEDECIN - Et tu as appétit, ce matin ? Mangerais-tu volontiers une petite sousoupe ?                                                                                                                                      

TOTO -  Oui, monsieur.

LE MEDECIN - Parfaitement... (Compétent) C'est de la paralysie.

MADAME - De la para…. !  Ah !  Dieu ! (Elle lève les bras au ciel. L'enfant tombe.)

LE MEDECIN - Hélas ! Oui, madame. Paralysie complète des membres inférieurs. D'ailleurs, vous allez voir vous-même que les chairs du petit malade sont frappées d'insensibilité absolue.

(Il s'apprête à faire l'expérience indiquée, mais tout à coup:)  Ah ça, mais...  ah ça, mais...  ah ça, mais... (Puis éclatant).  Eh ! Madame, qu'est-ce que  vous venez me chanter, avec votre paralysie ?

MADAME - Mais docteur...

LE MEDECIN - Je le crois bien,  qu'il ne puisse tenir sur ses pieds...  vous lui avez mis les deux jambes dans la même jambe du pantalon !

 

 

Georges Courteline, « Le Petit Malade », Edition Flammarion

 

 

Georges Courteline (1858-1929) a écrit des pièces de théâtre, souvent courtes, pour évoquer de façon amusante la vie quotidienne.

  • Le chapeau : c’est l’introduction (présentations des personnages, du lieu, et de la situation)
  • Trois personnages : madame (la maman)- Le médecin- le petit garçon.
  • L’écriture en italique représente les gestes, les attitudes, les actions jouées par les personnages.
  • Les noms écrits en majuscule au début de chaque réplique désignent les personnages.

 

 

Structure du texte 

 

L’exposition 

Une maman qui s’inquiète pour son fils qui n’arrive pas à se mettre debout fait appel à un médecin pour le soigner

 

Le nœud de l’action 

La maman tente de soulever son fils mais sans succès, le médecin fait aussi le même constat pourtant le petit garçon a l’air d’être en bonne santé. Le docteur conclut à une paralysie, et en s’apprêtant à l’examiner de plus près il s’exclame !

 

Le dénouement 

 Le docteur se rend compte que la maman s’est trompée en habillant son fils. Elle lui a mis les deux jambes dans la même jambe de pantalon.

 

  • Le comique de la scène  concernant  Le petit malade repose sur une fausse piste et un dénouement inattendu (la chute).

 

LE TAILLEUR FOU

 

 

(La pancarte “Tailleur” est face au public. Le tailleur fait les cent pas sur la scène. Arrive le client.)

LE CLIENT : Bonjour monsieur ! Je voudrais une veste !

LE TAILLEUR : Bien sûr, monsieur ! Je prends tout de suite vos mesures !

(Le tailleur prend la règle et mesure n’importe quoi n’importe comment : longueur des jambes, tour de taille…Air étonné du client.) Parfait ! J’ai toutes les mesures ! Je vais pouvoir vous faire une belle veste ! Si vous voulez, je peux vous la faire en peau d’éléphant.

LE CLIENT : Euh…Non merci ! Les éléphants, je préfère les voir en liberté ! Je préférerais une veste normale, en tissu. Une veste comme tout le monde, quoi !

LE TAILLEUR : Parfait ! Alors ici je vais mettre une manche verte… (Il montre en même temps ce qu’il propose.)  Et là une manche jaune. Au milieu, nous aurons quelques rayures mauves, avec des points roses et blancs. Qu’en pensez-vous ?

LE CLIENT : Eh bien… C’est un peu trop coloré ! Je n’ai pas envie d’avoir une veste de clown pour aller travailler ! Je veux une veste grise, une veste normale, quoi…

LE TAILLEUR : Parfait ! Elle sera donc grise ! Grise ici… (Il montre.), grise là…Grise ici… (Il montre tous les endroits de la veste.)

LE CLIENT, qui commence à s’énerver : Oui, bon…Elle sera grise partout !

LE TAILLEUR : Parfait ! Grise partout ! Voulez-vous des poches ?

LE CLIENT : Bien sûr ! Une veste, ça a toujours des poches !

LE TAILLEUR : Parfait ! Alors je vais vous mettre une poche là (sur la poitrine)… et une ici (sur une manche)… et puis une dizaine de poches dans le dos !

LE CLIENT : Des poches dans le dos ? Pour quoi faire ?

LE TAILLEUR : Mais, je ne sais pas moi ! Vous me demandez des poches, alors je vais vous mettre des poches !

LE CLIENT,  à part : Oh ! Il commence à m’énerver, ce tailleur ! (Au tailleur.) Je veux une veste normale ! Avec une poche ici (Il montre.) et une autre là ! C’est tout !

LE TAILLEUR : Parfait ! Pour fermer votre veste, je vous mets une serrure avec une clé ou bien vous préférez un petit cadenas ?

LE CLIENT : Pas du tout ! Vous me mettrez des boutons !

LE TAILLEUR : Parfait ! Je vous mettrais des boutons ! Ici et là… (Il montre n’importe quoi.)

LE CLIENT, qui s’énerve de plus en plus : Mais non ! Des boutons ici ! (Il montre.) Et là, vous me mettrez des boutonnières, pour attacher les boutons ! Ce n’est pourtant pas compliqué !

LE TAILLEUR : Parfait ! Des boutons ici et des boutonnières là ! Votre veste sera superbe !

LE CLIENT, se tournant vers le public : Il est fou ! Ce tailleur est fou !

LE TAILLEUR : Donc, je résume ! Vous voulez une veste grise, avec une poche ici et une autre là… Des boutons ici et des boutonnières là… (Il montre à chaque fois.) Je me mets aussitôt au travail ! (Il pousse le client hors de la scène.) Revenez la semaine dernière ! Elle sera prête et nous pourrons la manger ensemble ! Au revoir madame ! Bon voyage, bon appétit et bonne nuit !

(Le client est parti. Le tailleur se tourne vers le public.)

Oh lala ! Quel drôle de client ! À mon avis, il n’est pas normal ! Une veste grise, quelle horreur ! Avec des poches, des boutons, des boutonnières… Beurk ! Beurk beurk beurk ! Ça me donne envie de changer de métier ! À partir de la semaine prochaine, je serai médecin ! Je peux même commencer tout de suite !

 

 

Christian Lamblin.

Ed. RETZ

 

La situation d’énonciation 

 

 

Qui parle ?

A qui ?

De quoi ?

Comment ?

Pourquoi ?

Le tailleur

Le client

Une veste à confectionner

Texte  de théâtre

Destiné à être joué

Le texte a pour but de faire rire

 

 

 

 

Les caractéristiques du discours théâtral 

 

Les éléments qui indiquent qu’il s’agit d’une pièce de théâtre sont :

 

  • Une introduction contenant le lieu, le personnage, et sa fonction, ainsi que la présence du public.
  • Présence et changement d’interlocuteur : Un texte contenant des noms, des propos (paroles) et emploi de points d’interrogation et d’exclamation ainsi que l’emploi d’interjection.
  • Il y deux personnages.
  • Ils sont signalés par des noms écrits en gros caractères. L’emploi des deux points entre les noms et les propos distingue le discours théâtral du simple dialogue.
  • L’histoire se déroule sur la scène d’un théâtre face à un public. (Indications dans le chapeau)

 

 

Analyse du texte 

 

1) Les personnages 

 

  • Le tailleur 

Signes : 

  • Amusé: «mesure n’importe quoi n’importe comment -   »
  • Moquerie: « je peux vous la faire en peau d’éléphant »

 

Il parle beaucoup, pour dire n’importe quoi.

 

  • Le client 

C’est un client sérieux qui voulait une veste. Mais il est tombé sur un tailleur fou qui lui a fait perdre patience.

 

Portrait des personnages 

 

 

Description morale

Le client

  • Etonné
  • Enervé
  • De plus en plus énervé

Le tailleur

  • Fait n’importe quoi 
  • Dit n’importe quoi
  • Moqueur 
  • Il n’est pas tailleur
  • Il est fou- amusé

 

 

2) Le dialogue 

 

  • Le tailleur : les répliques longues et souvent répétées. Il aborde des sujetsincohérents.
  • Le partenaire : répond par des répliques logiques et cohérentes.
  • Les points d’exclamation :
    • L’étonnement.
    • La soumission.
    • La colère.
  • Les répliques : les répliques courtes encadrent le texte théâtral tandisque les répliques longues se situent au milieu du texte.

 

 

3) La situation 

 

L’exposition 

Un client vient chez le tailleur pour se faire confectionner une veste.  Le tailleur après avoir pris les mesures, propose au client des choses insensées

 

Le nœud de l’action 

Le client s’énerve de plus en plus mais trouve un accord avec le tailleur pour la couleur et le modèle de la veste. Le tailleur se moque du client en l’appelant madame et en lui demandant de revenir la semaine « dernière » pour fêter la confection de la veste.

 

Le dénouement  

Le client s’en va en colère, et on découvre « un tailleur fou ».

 

Le ridicule 

Le comique de la situation repose sur la folie du tailleur.

 

4) Les indicateurs scéniques 

 

Décor

Le ton

Les jeux de scène

Le geste

Le mouvement

L’attitude

 

  •  Sur la scène.
  • Enervé.
  • Amusé.

 

Comme un fou.

Montrer.

Mesurer.

 

  • Fait les cent pas.
  • Sort de la scène.
  • Descend de la scène.
  • Etonné.
  • Colérique.
  • Fou.

 

 

Le texte de théâtre est fait pour être joué devant un public.

Le passage du texte à la scène est appelé la mise en scène.

Synthèse sur le discours théâtral 

 

Spécificités

Oui

Non

Présence de passages narratifs qui encadrent les paroles de personnages.

 

+

Présence d’indications sur le comportement et les gestes des personnages.

+

 

Emploi des verbes introducteurs.

 

+

Emploi des tirets et guillemets pour introduire les paroles et les personnages.

 

+

Emploi des noms de personnages pour identifier l’interlocuteur.

+

 

Le texte théâtral comporte des indicateurs scéniques destinés à la mise en scène et aux jeux des acteurs. Pour les distinguer du texte, on les écrit souvent en italique.

 

Lors de la représentation théâtrale, le sens du texte est enrichi grâce aux gestes, aux attitudes, aux mimiques des acteurs, aux intonations.

 

Le discours théâtral  se distingue par la double énonciation à savoir que le texte  s’adresse à deux destinataires : à un autre personnage, aux spectateurs.

 

1 le lexique du théâtre
  • Maitriser le lexique du théâtre
  • Découvrir la polysémie des mots

Choisir la réponse correcte de la liste

Ton Score

Choisissez le bon mot. 

 

Ce comédien a **** difficile.  Avant d’entrer ****  il répète ****.  Son partenaire lui donne ****. Si le public apprécie ****,  ils seront applaudis.

Quand un mot peut avoir plusieurs sens différents : on parle de  polysémie.

 

Le mot  est dit « polysémique ». C’est le contexte qui va déterminer  le sens.

 

Exemples:  

Café = grain.

Café = breuvage chaud.

 Café = lieu.

Cliquer et glisser les réponses dans les cases correspondantes parmi les mots possibles ci-dessous

Ton Score

Remplacez par le synonyme qui convient  au mot «théâtre »

 

Demain, j’irai au théâtre avec toi voir la pièce qui se joue.

Le théâtre en construction à Constantine peut accueillir jusqu’à mille spectateurs.

Les comédiens ambulants ont installé leur théâtre sur la place du 1erMai.

Plus tard, je prendrai des cours de théâtre pour être engagé dans la troupe nationale.

 

Demain, j’irai au  avec toi voir la pièce qui se joue.

 en construction à Constantine peut accueillir jusqu’à mille spectateurs.

Les comédiens ambulants ont installés leurs sur la place du 1erMai.

Plus tard, je prendrai des cours  pour être engagé dans la troupe nationale 

spectacleLa salletréteauxd’art dramatique
II Etude de la langue
  • Maitriser les types de phrases du discours théâtral : la tournure interrogative (totale et partielle) et la tournure exclamative

 

1 Les types de phrases dans le dialogue

En règle générale, une phrase se compose de la manière suivante :

                          GN Sujet + G Verbe +Complément

  Elle commence par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation.

 

  • Il existe 4 types de phrase qui correspondent aux situations de communication : informer, interroger, s’ exclamer, ordonner(conseiller)

 

1) La phrase déclarative  

Elle sert à donner des informations sur une situation. 

La phrase déclarative se termine par un point (.)

 

Exemple :  Pierre joue au ballon dans le jardin;  Yasmina lit.

 

2) La phrase exclamative

Elle sert à exprimer des émotions comme la joie, la douleur, l’admiration, la colère...

 La phrase exclamative se termine par un point d'exclamation !

 

 Exemple :  Je suis tellement heureuse de te voir !

 

  Remarque : On peut trouver des phrases exclamatives introduites par un adverbe exclamatif.

 

 Exemple : Que vous êtes ravissante !

 

3) La phrase impérative   

Elle sert à donner un ordre, un conseil ou à exprimer une interdiction.

La phrase impérative se termine par un point d'exclamation ! Ou par un point (.)

 

 Exemples :  

1) Taisez-vous !

 2)  Veuillez fermer cette porte, s’il vous plaît.

 

4) La phrase interrogative

 Elle sert à poser une question.

Elle se termine par un point d'interrogation ? 

 

Exemple: 

1) As-tu terminé le premier exercice ?

2) Qui a terminé le premier exercice ?

2 La tournure interrogative

Dans la phrase interrogative, l'émetteur (celui qui émet le message) demande une information au récepteur (celui qui reçoit le message).

 

L’émetteur peut poser une question totale  à laquelle le récepteur peut répondre par oui ou non.

 

On peut utiliser :

 

1- l’ intonation montante à l’oral 

Exemple : Tu étudies le français au lycée ? Oui.

 

  • C’est la forme préférée du registre standard ou familier (conversations et écrits non formels)

 


2 - Est-ce que avec l’intonation montante (surtout à l’oral)

Exemple : Est- ce que tu étudies le français au lycée ?

 

  • C’est la formule  utilisée surtout à l’oral.

 

 

3- Inversion sujet-verbe avec intonation montante

Exemple : Etudies-tu le français à l’école ? 

 

  • C’est la forme du registre soutenu écrit ou oral.

 


L’émetteur peut poser une question partielle à laquelle le récepteur répond par une information de lieu, de temps,de cause

 

On utilise : 

 

  • Un mot interrogatif en début ou en fin de phrase (registre familier)

 

Exemples  : 

tu vas ?          Tu vas   ? 

Je vais au lycée.

 

  • Un mot interrogatif avec est-ce que

 

Exemple : Où est – ce que tu vas ?

 

  • Un mot interrogatif et l’inversion sujet-verbe (registre soutenu)

 

Exemple : Où vas-tu ?

  • Si le sujet est un nom, l’inversion est faite avec le pronom correspondant

 

Exemple :  Le français est-il enseigné dans ton lycée ?

 

  • Si le verbe se terminepar une voyelle, un «t »  s’insère entre le verbe et le pronom(il, elle, on) pour éviter le hiatus.

 

Exemple : Kamel enseigne-t-il le français  à iMadrassa ?

 

Cliquer et glisser les réponses dans les cases correspondantes parmi les mots possibles ci-dessous

Ton Score

Dites pour chacune des phrases suivantes s’il s’agit d’une interrogation "totale" ou "partielle".

 

1- Aimes-tu voyager ?

2- Est-ce que tu as terminé ton travail ?

3- Où tu as passé tes vacances l’année passée ?

4- A quelle heure part le train ?

TotaleTotalePartiellePartielle
3 Les mots interrogatifs

Emploi
(question portant sur …)

Exemples

  • sujet
  • COD
  • Qui t’a donné le livre ?

– L’instituteur.

  • Qui avez-vous rencontré ?

– Le proviseur.

  • COI
  • À qui as-tu donné le livre ?

– À mon amie.

  • sujet ou complément lorsqu’il ne s’agit pas d’une personne
  • activité
  • Qu’est-ce que c’est ?

– Un téléphone portable.

  • Qu’avez-vous vu ?

– Un film de science fiction.

  • Que fais-tu là ? 

– J’attends Karim.

  • dans une phrase sans verbe conjugué
  • Quoi faire ?

– Je ne sais pas.

  • après une préposition dans les interrogations portant sur une chose inanimée
  • À quoi penses-tu ?

– Au départ.

  • De quoi parles-tu ?

– Du livre que j’ ai lu.

  • Avec quoi plantes-tu tes clous ?
  • Sur quoi est-il monté pour accrocher la banderole ?

– Sur un tabouret.

  • lieu – position
  • lieu – direction/destination
  • Où est la salle de spectacle?

– Tout près d’ici

  • Où allez-vous ?

–  Au théâtre.

  • lieu – provenance
  • D’où viens-tu ?

– D’ Oran ..

  • temps (un moment)
  • Quand avez-vous appris à jouer au piano? 

– Il y a longtemps.

  • manière
  • Comment vas-tu ?

 – Bien.

  • raison pour un fait, une action
  • but d’une action
  • Pourquoi veux-tu voir cette pièce ?

– Parce que j’en ai lu la critique dans le journal.

  • Pourquoi veux-tu prendre des cours d’art dramatique ?

– Pour intégrer une troupe théâtrale.

  • choix
  • Quelle pièce t’a plu ?

– Le mariage de Figaro de Marivaux.

 

  • choix (remplacement)
  • Il y a deux films au cinéma. Lequel veux-tu voir ?
  • nombre / quantité
  • Combien de films as-tu vu pendant le festival du cinéma?

– 6

4 La tournure exclamative

La phrase exclamative exprime un sentiment vif devant un évènement .Elle se termine par un point d’exclamation (!).

 

La  phrase exclamative peut exprimer :

 

  • Un avertissement :  Attention !
  • Un ordre :  Halte ! Stop !
  • Un émerveillement :  Comme c’est beau !
  • Une admiration Comme vous êtes élégant !
  • Le refus  : Non !
  • Une hésitation :  Heu… !
  • Le doute :  Hum… !

Les interjections 

Dont la fonction est d’exprimer un sentiment plus ou moins vif  peuvent être assimilées à des phrases exclamatives. 

Exemple : Bravo ! Vous avez gagné.

 

On peut écrire une phrase exclamative en utilisant :

 

  • Un seul mot : Attention !
  • Un groupe de mots : Quelle merveille !
  • Une phrase avec un verbe : Comme le temps passe vite !

 

III Production écrite
1 Entrainement
  • Maitriser la ponctuation
  • Transformer un récit en dialogue

Associer par un trait

Ton Score

Reliez chaque ponctuation à sa fonction : 

Doesn't supported
  • (Le point)  

  • (La virgule)

  • « » (Les guillemets)

  • ! (Le point d’exclamation)

  • (Le point d’interrogation)

  • ...  (Les trois points) 

  • : (Les deux points)

  • sert à terminer

  • sert à respirer

  • pour parler

  • sert à s’exclamer

  • sert à interroger

  • parce que ce n’est pas fini

  • pour expliquer

2 Production
  • Transposer un récit en dialogue
Sujet

Transformez le récit en un dialogue entre le petit Prince et le business man en introduisant des indications scéniques.

Faites parler les personnages à la première personne (je) du présent de l’indicatif.

 

 

 Le Petit Prince et le business man

 

Le business man est un gros monsieur très occupé qui n’a même pas le temps d’allumer sa cigarette. Il affirme être richissime et passe son temps à compter les étoiles qu’il dit posséder. Il consigne ces nombres sur une feuille qu’il dépose à la banque. Le petit Prince tente de lui faire comprendre qu’il gaspille sa vie et que « posséder » c’est être utile à ce que l’on possède. Le petit Prince lui parle alors de sa rose, qu’il arrose et protège. Le business man est resté sans voix. Le petit Prince est déçu par son attitude.

 

 

Voici une amorce :

Le petit Prince :Bonjour !

Le petit Prince : Hé bonjour !

Le business man : Je n’ai pas le temps …

 

exemple de production possible :

 

Le petit Prince : Bonjour !

Le petit Prince(en insistant) : Hé bonjour !

Le business man (semblant très pressé) : Je n’ai pas le temps.

Le petit Prince (surpris) : Ah bon ! Et pourquoi donc ?

Le business man : Je compte mes étoiles et ce n’est pas facile. 

Le petit Prince : Pourquoi compter les étoiles ?

Le business man : Je dois les déposer à la banque.

Le petit Prince : Mais ce n’est pas important, tu gaspilles ton temps…

Le business man (lui coupant la parole) : Comment ce n’est pas important !

Le petit Prince : Oui; le plus important c’est être utile.

Le  business man (furieux) : Comment je ne suis pas utile !  Je suis très riche…très riche …des milliers d’étoiles.

Le petit Prince (essayant de lui expliquer) : Moi je suis utile car j’ai une rose, une rose qui a besoin de moi, je l’arrose tous les jours et je…prends  soin d’elle.

Le business man (en murmurant) une rose ? une rose ?

Le petit Prince (déçu) : Je m’en vais rejoindre ma rose.

Et lentement, il s’éloigne laissant le business man perdu dans ses pensées.

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المراتب الخمس الأولى في التمارين

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  • 9 نقطة

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