Argumenter dans le récit
Dans cette séquence, tu vas apprendre à argumenter dans un récit et pour cela tu dois savoir :
- Insérer un dialogue dans le récit.
- Connaitre et utiliser les verbes d’opinion pour exprimer ton opinion.
- Utiliser la proposition subordonnée complétive.
- Conjuguer au subjonctif présent après les verbes d’opinion.
- Orthographier correctement l’adverbe ou l’adjectif « tout ».
Argumenter dans le texte narratif
Les textes argumentatifs ne sont pas les seuls à défendre une thèse, d'autres sortes de textes peuvent le faire d'une manière plus déguisée : on dira que, sans être argumentatifs, ces textes ont une VISÉE argumentative (Ils sont sous-tendus par la volonté de convaincre).
Le texte narratif peut avoir une visée argumentative. Les fables représentent l'exemple le plus évident (Fables de La Fontaine ou d’Esope). Aussi, certains récits peuvent contenir des passages argumentatifs qu’on trouve généralement dans les dialogues.
D’une façon générale, les arguments sont introduits par des verbes ou des expressions exprimant l’opinion.
Pendant les grandes vacances, j’attendais avec impatience la première quinzaine d’août. Nous la passions, ma sœur aînée et moi, à la ferme, chez nos grands-parents. Là-bas, ma sœur retrouvait sa jument Eclair, et moi, mon âne. Avec Eclair, ma sœur se prenait pour une princesse et moi et Bête (c’est le nom qu’elle avait donné à mon âne) devînmes ses sujets, nous lui obéissions à tout.
Un jour, je lui demandai d’inverser les rôles : mon âne et moi prince, et elle avec sa jument, à notre service.
"Ce n’est pas possible, me répondit-elle.
- Mais ce n’est qu’un jeu, lui dis-je.
- Il faut que Bête devienne un cheval et c’est chose impossible ! As-tu déjà vu un prince monter un âne ? D’ailleurs, ta monture est méprisée de tout le monde, elle n’est pas noble…"
Mon grand-père qui assistait à notre jeu lui dit : « Je ne suis pas de ton avis ma petite. L’âne a comme tous les autres animaux sa famille, son espèce et son rang : son sang est pur, et quoique sa noblesse soit moins illustre, elle est tout aussi bonne, tout aussi aérienne que celle du cheval. Pourquoi le juges-tu relativement au cheval ? Tu oublies qu’il est l’âne, qu’il a toutes les qualités de sa nature. Tu ne penses qu’à la figure et aux qualités du cheval, qui lui manquent, et qu’il ne doit pas avoir. Il est de son naturel humble, patient, tranquille. Il souffre avec constance, et peut supporter avec courage, les châtiments et les coups. On le conduit le bâton à la main, on le frappe, on le surcharge sans précautions, sans ménagements. On ne fait pas attention que le mieux serait pour lui-même, et pour nous, le premier, le plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux si, dans le monde, il n’y avait point de cheval ».
A entendre ces mots, ma sœur ne put retenir ses larmes. Elle descendit de sa jument et alla embrasser longuement et très tendrement Bête, pardon l’âne, (puisque depuis ce moment-là, elle ne l’appela plus Bête). Au fait, l’âne est susceptible d’éducation ; l’on a vu bien dressé faire le grand spectacle des cirques.
D’après Buffon
Quel est le titre du texte ?
Le titre de ce texte est « L’âne ».
Qui en est l’auteur ?
L’auteur est « Buffon ».
Des signes de ponctuation apparaissent dans le texte, lesquels ?
Des tirets, des guillemets pour la partie dialoguée.
Ce texte est à dominante :
- explicative ?
- narrative ?
Ce texte est à dominante narrative (présence d’un dialogue).
Qui sont les personnages de ce texte ?
Les personnages sont : le jeune garçon, sa sœur et leur grand-père.
Où se passe l’histoire racontée ?
L’histoire se passe dans une ferme.
L’auteur est-il présent dans son histoire ? Justifie ta réponse.
Oui, l’auteur est le narrateur. Il est présent dans son histoire. L’indice qui le montre est la présence du pronom personnel « je ».
Réponds par « Vrai » ou par « Faux » .
- Le narrateur montait une jument.
- Sa sœur montait un âne.
- L’auteur voulait jouer au prince sur un âne.
- Sa sœur accepte de faire le serviteur sur sa jument.
- Le narrateur montait une jument. Faux
- Sa sœur montait un âne. Faux
- L’auteur voulait jouer au prince sur un âne. Vrai
- Sa sœur accepte de faire le serviteur sur sa jument. Faux
Que répondit la sœur lorsque le frère lui proposa d’inverser les rôles ?
Elle lui répondit que cela n’était pas possible et que l’âne ne pouvait pas être cheval.
Est-ce que le grand-père partage l’avis de la jeune fille ?
Non. Il ne partage pas son avis.
Complète le tableau suivant :
Un argument de la fille | Arguments du grand-père |
---|---|
Un argument de la fille | Arguments du grand-père |
---|---|
Ta monture est méprisée de tout le monde. |
L’âne a comme tous les autres animaux sa famille, son espèce et son rang : son sang est pur. Il est de son naturel humble, patient, tranquille. |
Colorie dans le texte les passages narratifs en bleu et les passages argumentatifs en vert.
Pendant les grandes vacances, j’attendais avec impatience la première quinzaine d’août. Nous la passions, ma sœur aînée et moi, à la ferme, chez nos grands-parents. Là-bas, ma sœur retrouvait sa jument Eclair, et moi, mon âne. Avec Eclair, ma sœur se prenait pour une princesse et moi et Bête (c’est le nom qu’elle avait donné à mon âne) devînmes ses sujets, nous lui obéissions à tout.
Un jour, je lui demandai d’inverser les rôles : mon âne et moi prince, et elle avec sa jument, à notre service.
"Ce n’est pas possible, me répondit-elle.
-Mais ce n’est qu’un jeu, lui dis-je.
-Il faut que Bête devienne un cheval et c’est chose impossible ! As-tu déjà vu un prince monter un âne ? D’ailleurs, ta monture est méprisée de tout le monde, elle n’est pas noble…"
Mon grand-père qui assistait à notre jeu lui dit : « Je ne suis pas de ton avis ma petite. L’âne a comme tous les autres animaux sa famille, son espèce et son rang : son sang est pur, et quoique sa noblesse soit moins illustre, elle est tout aussi bonne, tout aussi aérienne que celle du cheval. Pourquoi le juges-tu relativement au cheval ? Tu oublies qu’il est l’âne, qu’il a toutes les qualités de sa nature. Tu ne penses qu’à la figure et aux qualités du cheval, qui lui manquent, et qu’il ne doit pas avoir. Il est de son naturel humble, patient, tranquille. Il souffre avec constance, et peut supporter avec courage, les châtiments et les coups. On le conduit le bâton à la main, on le frappe, on le surcharge sans précautions, sans ménagements. On ne fait pas attention que le mieux serait pour lui-même, et pour nous, le premier, le plus beau, le mieux fait, le plus distingué des animaux si, dans le monde, il n’y avait point de cheval ».
A entendre ces mots, ma sœur ne put retenir ses larmes. Elle descendit de sa jument et alla embrasser longuement et très tendrement Bête, pardon l’âne, (puisque depuis ce moment-là, elle ne l’appela plus Bête). Au fait, l’âne est susceptible d’éducation ; l’on a vu bien dressé faire le grand spectacle des cirques.
D’après Buffon
A quels temps sont les verbes du passage argumentatif et ceux des passages narratifs ?
Les passages narratifs sont au passé (passé simple et imparfait).
Les passages argumentatifs sont au présent.
Quelle est la nature de la phrase écrite en gras ?
Il faut que Bête devienne un cheval .
La phrase écrite en gras est une proposition subordonnée complétive.
A quel temps est conjugué son verbe et pourquoi ?
Le verbe est conjugué au subjonctif présent car le verbe de la principale exprime une obligation.
Que représente ce texte?
Ce texte est une Fable de la Fontaine.
De quel type de texte s’agit-il ? Quels sont les personnages cités dans le titre ?
Ce texte est narratif. Les personnages cités dans le texte sont le pêcheur et le poisson.
Cette fable se compose de deux parties, lesquelles ?
Les deux parties sont : La partie narrative et la partie argumentative (le dialogue).
Où se passe cette histoire ?
L’histoire se passe au bord d’une rivière.
Où débute le dialogue et où se termine-t-il ?
Il commence à « Tout fait nombre » et se termine à « on vous fera frire ».
Quels signes de ponctuation encadrent le dialogue ?
Les signes de ponctuation sont les guillemets «...».
Quels signes marquent la prise de parole des interlocuteurs ?
Ce sont les tirets qui marquent la prise de parole des interlocuteurs.
Le dialogue est encadré par deux passages narratifs : quels sont-ils ?
- Le premier passage est de "Carpeau" jusqu'à "rivière".
- Le deuxième passage est de "un tiens" jusqu’à "tu l’auras". (C’est la morale).
Quel est la valeur du présent employé dans ces passages narratifs ?
- Dans le premier passage, c’est le présent de narration.
- Dans la morale, c’est le présent de vérité générale.
Que voulait faire le pêcheur ?
Le pêcheur voulait attraper le carpeau.
La Fontaine partage-t-il l’avis du pêcheur ?
Oui. L’auteur partage l'avis du pêcheur.
Relève le passage qui le montre.
Le passage qui le montre est « Je tiens pour moi que c'est folie; Car de le rattraper il n'est pas trop certain ».
Que représente le pêcheur pour le poisson ?
Le pêcheur est l’opposant (l’ennemi) du poisson.
Le poisson était-il d’accord pour être le repas du pêcheur ?
Non, il voulait plutôt l’être plus tard, une fois devenu plus grand.
Quels arguments avance-t-il pour que le pêcheur le lâche ?
Il essaie de le convaincre en lui disant de le laisser partir et quand il deviendra grand, il reviendra et il le laissera le pêcher, car tout petit qu’il est il ne sera pas un bon repas.
Est-ce que le pêcheur a lâché le poisson ? Pourquoi ?
Non, le pêcheur n'a pas lâché le poisson car il sait que s’il le laisse partir il ne pourra plus l’attraper.
Si c’était toi, ferais-tu la même chose que le pêcheur ? Pourquoi ?
A titre d'exemple :
Si c’était moi, peut être que je le lâcherai et peut être que j’aurai la chance d’attraper un plus grand.
Quelle est la morale de cette fable ?
La morale est : « Un tiens vaut, dit-on, mieux que deux tu l'auras ».
Les verbes d’opinion
Pour formuler ou exprimer une opinion vis-à-vis d'une personne, au sujet d'un fait, par rapport à un objet ou à une idée, on peut utiliser les verbes suivants:
croire, se douter, estimer, être sûr, s'imaginer, penser, supposer, trouver... Ce sont des verbes d'opinion.
Ces verbes sont suivis de l'indicatif dans les phrases affirmatives (Fait réel).
Exemple : Je suis sûr(e) qu'il veut réussir.
Ou suivis du subjonctif dans les phrases négatives et interrogatives. (Fait plus hypothétique)
Exemple : Je ne suis pas sûr(e) qu'il veuille réussir. (à la forme négative)
Es-tu sûr(e) qu'il veuille réussir? ( interrogative)
Ces verbes d'opinion ont la même signification que les expressions suivantes : D'après moi, Selon moi, J'ai le sentiment que , J'ai l'impression que, A mon avis...
Exemple : A mon avis, le vélo est plus pratique et écologique.
Choisir la réponse correcte de la liste
Dis si la proposition est subordonnée complétive ou relative.
La classe que je fréquente se trouve au premier étage. ****
Je sais que tu travailles bien. ****
Je suis convaincue que tu réussiras. ****
Karim est satisfait des notes qu'il a obtenues. ****
Il nous annonce qu'il passera l’été en Turquie. ****
Le subjonctif présent s’utilise pour parler d’une action incertaine, non réalisée au moment où nous nous exprimons.
Exemple : Je souhaite qu'il vienne en discuter.
Il s’utilise souvent pour exprimer un doute, une possibilité, une crainte, un regret, un souhait, un désir, une volonté, une nécessité, un ordre … .
Au subjonctif présent les verbes se conjuguent toujours de la même manière : on ajoute au radical du verbe les terminaisons suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
(sauf pour les verbes « avoir » et « être »).
Exemple :
Chanter : que je chante / que nous chantions
Finir : que je finisse / que nous finissions
Prendre : que je prenne / que nous prenions
Faire : que je fasse / que nous fassions
Aller : que j'aille / que nous allions
Être | Avoir |
---|---|
Que je sois | Que j'aie |
Que tu sois | Que tu aies |
Qu'il (elle/on) soit | Qu'il (elle/on) ait |
Que nous soyons | Que nous ayons |
Que vous soyez | Que vous ayez |
Qu'ils (elles) soient | Qu'ils (elles) aient |
Conjuguez les verbes entre parenthèses au subjonctif présent (à la deuxième personne du singulier).
Le travail de l’homme : il faut que tu (choisir) les grains et que tu les (semer) dans la terre grasse ; que tu les (convertir) en froment. Il est nécessaire que tu (planter) les arbres et que tu les (soigner), que tu (faire) sécher les fruits. Il est obligatoire que (tu bâtir) des abris pour les conserver.
Le travail de l’homme : il faut que tu choisisses les grains et que tu les sèmes dans la terre grasse ; que tu les convertisses en froment. Il est nécessaire que tu plantes les arbres et que tu les soignes, que tu fasses sécher les fruits. Il est obligatoire que tu bâtisses des abris pour les conserver.
Tout / Tous : adjectif ou adverbe ?
Tout et tous, adjectifs indéfinis sont variables lorsqu’ils précèdent un nom ou un GN, c'est-à-dire qu’ils s’accordent avec le nom en genre et en nombre.
Exemple : Tous mes amis… / Toutes les années…
Tout précédant un adjectif qualificatif ou un autre adverbe est le plus souvent adverbe donc invariable. On peut le remplacer par tout à fait.
Exemple : La classe tout entière part en excursion.
Ils sont tout mignons.
Tout s’accorde devant les adjectifs qualificatifs féminins commençant par une consonne ou un h aspiré.
Exemples : Des mains toutes ridées.
Des filles toutes heureuses.
Choisir la réponse correcte de la liste
**** le travail est terminé.
Il a lu **** les romans de sa bibliothèque.
**** explication est superflue.
**** ces histoires sont fausses.
**** les enfants doivent rester silencieux.
Avez-vous goûté **** les desserts de ma mère ?
Il va nager **** les jours.
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المراتب الخمس الأولى في Quiz
- mohamed imad eddine mana
- 240 نقطة
- malak ikram chemam
- 220 نقطة
- Melkhir AAyad
- 200 نقطة
- Melkhir AYAD
- 200 نقطة
- Hanouna Janine
- 200 نقطة
- Iem Mer
- 200 نقطة
- كريم مجحوم
- 200 نقطة
- Gasmi Gasmi
- 200 نقطة
- nourdine stiti
- 200 نقطة
- Mahdjoub Hamidouche
- 200 نقطة
المراتب الخمس الأولى في التمارين
- anes nessakh
- 12 نقطة
- Bourenane Elies Neil
- 12 نقطة
- YOUSRA FERHAT
- 12 نقطة
- Nesrine Abid
- 12 نقطة
- chou chou
- 12 نقطة