iMadrassa

Prendre position dans un débat : concéder ou réfuter

I COMPREHENSION DE L’ECRIT
Texte 1

Dégager la structure du texte argumentatif : thèse, argument, conclusion

Cyberdépendance

 

 

Introduction § 1 : thèse en gras

      On a volé mon ordinateur portable. Je suis coupée de mon instrument de communication et de mon réseau social. Je suis angoissée : «Que vais-je faire en attendant ? » Je réalise que, comme bien des gens, je suis accro au cyber- espace. Les outils technologiques occupent une trop grande place dans nos vies : ils nous volent du temps, beaucoup de temps.

Argument 1 § 2 : en gras

      Mon premier constat est que les médias numériques sont une maladie psychosomatique : la cyberdépendance. Les biens matériels sont remplaçables : j’aurai un nouvel ordinateur, amélioré. Mais, entre-temps, je me sens démunie sans accès à Internet, aux sites Web de réseau social et de microblogage et à mes courriels. Je me raisonne en me disant que, temporairement, je peux vivre sans tous ces beaux outils : « Je vais en profiter pour lire, aller marcher, faire quelque chose qu’auparavant, je remettais à plus tard. » Mais je ressens un manque. C’est une pulsion irrésistible de me précipiter vers le clavier. Il suffit d’essayer de se tenir loin d’Internet une seule journée pour vivre un sentiment d’insécurité frisant la panique. Je suis devenue insatiable, avide d’information et d’échanges virtuels à tout prix, immédiatement ! L’habitude est installée. La force de la cyberdépendance est telle qu’elle peut mener à des extrêmes : la Chine compte  une trentaine de centres de désintoxication à la cyberdépendance, qui accueillent surtout des jeunes accros aux jeux vidéo sur Internet.  (Exemple)

Argument 2  § 3 : en gras

      Quelques jours passent et j’arrive à ma deuxième observation : le risque de se forger un monde essentiellement virtuel au détriment de ses amis, de sa famille, de ses activités quotidiennes, est grand. On peut tout faire avec Internet : magasiner, jouer, lire des journaux, suivre à la trace des vedettes et même voir notre vis-à-vis. Ainsi, on risque de s’isoler avec l’impression d’être en relation  avec les autres. Je suis en désintoxication de cyber communication, et je réapprends à apprécier les activités du quotidien réel sans l’obligation de me sentir reliée au monde virtuel. J’observe le monde à travers les autres ; je parle longuement au travail avec mes compagnons qui, eux, sont branchés et me renvoient leur perception du monde. Je retrouve le plaisir d’acheter le journal au dépanneur et de parler de la température avec la personne derrière le comptoir. Je m’arrête chez ma copine prendre de ses nouvelles au lieu de lui envoyer un courriel alors qu’elle demeure à 10 minutes de chez moi.

Argument 3 §4 : en gras

      Troisièmement, il est évident que les médias numériques sont des voleurs de temps. Bien  sûr, lorsque la solitude est difficile, ces outils technos deviennent une panacée, des fils qui  nous relient au cybermonde. Mais on doit être conscient du nombre d’heures consommé à naviguer sur la Toile, allant même jusqu’à rogner sur ses heures de sommeil. Les gros consommateurs d'Internet estiment y consacrer 40 heures par semaine comparativement aux internautes dits « normaux », qui en passent 8. Je me questionne : « Ai-je vraiment besoin de savoir ce que fait, dans la minute, telle ou telle vedette en consultant un site Web de microblogage ? » Citoyens du Net, nous avons beau dire que nous sommes disciplinés, que nous pouvons nous consacrer avec modération à Internet, ERREUR ! [Et c’est dans ce sens que les médias numériques sont des voleurs de temps non essentiels, sans lesquels nous pourrions vaquer à d’autres occupations, hors du cyberespace.]

Conclusion  §5 : résumé / ouverture

      Libérons-nous de cette dépendance, privilégions les contacts humains et modérons le temps consacré aux médias numériques. 

 Et pourquoi ne pas se permettre de ne rien faire?...

 D’ après  © 2009, Les Éditions CEC inc.

Schématisation du texte

Texte 2

Dégager la structure du texte pour retrouver  le point de vue de l’énonciateur

       "Tkt" pour "t'inquiète", "GHT" pour "j'ai acheté" et "2m1" pour "demain"… n'est-ce pas une atteinte à la langue de Molière ? Et surtout, n'est-ce pas compliqué à lire ? Certainement (et malheureusement), vous connaissez déjà le phénomène dit "langage SMS". En effet, la génération "lol" a jeté aux oubliettes les fondamentaux de la langue française et ses règles grammaticales longuement soutenues.

       Décidément, de jeunes adeptes de dame technologie semblent avoir une imagination tellement poussée qu'ils seraient capables de raconter les détails d'un long voyage en quelques lettres seulement. Plus ahurissant encore! Désormais, des lettres se trouvent curieusement remplacées par des… chiffres! Comme quoi, tous les dérapages sont permis dans ce langage barbare. Et si pour certains le SMS est un moyen de défoulement en prenant la grammaire pour un casse-tête chinois, d'autres assimilent les abréviations utilisées dans ces messages courts à une forme d'impolitesse.

       Quoi qu'il en soit, le phénomène des SMS laisse certainement augurer un avenir tout au moins tortueux pour la langue française dans nos établissements. Preuve en est le niveau de langue qui chute visiblement, comme l'atteste un grand nombre de personnes de l'ancienne génération. Les parents devraient alors inciter leurs chérubins à ne pas couper le cordon avec les chefs-d’œuvre littéraires, d'où l'importance de la bibliothèque familiale. Car la lecture est une manière, parmi d'autres, qui sert à garder le lien avec les mots et surtout, avec la langue correcte et soutenue.

       Alors que les cracks de l'école n'arrivent pas à se détacher de leurs chefs-d’œuvre littéraires, les adeptes du langage SMS, eux, omettent de chercher leurs bons vieux manuels d'orthographe avant qu'il ne soit trop tard... De même, des spécialistes en sciences du langage commencent même à parler d'héritage de «  l'abandon volontaire de la langue" en discutant justement de ces jeunes qui perçoivent désormais les mots, même les plus simples à mémoriser, d'une manière typiquement phonétique (…)

Houda BELABED, Le Matin, 12-02-2009

Situation d’énonciation
Qui écrit A qui ? De quoi parle- t-elle ? Comment Pour  quoi ?(le but ?)
Houda BELABED Aux lecteurs du journal « le matin ». Du « langage SMS ». Article de presse sous forme  de texte argumentatif. Pour dénoncer le phénomène  « langage SMS ».

 

Structure du texte
Parties du texte Contenus
Introduction
  • Annonce le thème : Le langage SMS.
  • Pose le problème (la problématique) : Le langage SMS n'est-il pas une atteinte à la langue de Molière ?
THESE 1 Les adeptes du langage SMS « génération lol » (pour)

A

R

G

U

M

E

N

T

S

Argument 1 : Grâce au langage SMS, les jeunes  seraient capables de raconter les détails d'un long voyage en quelques lettres seulement.

Argument 2 : Un moyen de défoulement.

Transition : Quoique : un mot qui exprime l’opposition.
THESE 2 Les antagonistes du langage SMS. (contre)

A

R

G

U

M

E

N

T

S

 

Argument 1 : Ses détracteurs assimilent les abréviations utilisées dans ces messages courts à une forme d'impolitesse.

Argument 2 : Le phénomène des SMS laisse certainement augurer un avenir tout au moins tortueux pour la langue française dans nos établissements.

Argument 3 : Tous les dérapages sont permis dans ce langage barbare.

Argument 4 : Le niveau de langue qui chute visiblement.

Conclusion partielle. Les parents devraient inciter leurs chérubins à ne pas couper le cordon avec les chefs-d’œuvre littéraires.
Synthèse Point de vue de l’auteur implicite : Réfuter ce langage « …avant qu'il ne soit trop tard »

 

Retrouvez la thèse dans le texte suivant : 

      Les voyages forment la jeunesse…Il faut voyager au maximum pendant cette période .On touche  le palpable, on voit ce qui est vrai, ce qui est faux. Ce que j’aime, c’est de parler avec les gens, savoir ce qui se passe dans leur pays  .Ce sont ces petits détails qui nourrissent ensuite mon écriture, mon quotidien, qui changent  notre façon de voir les choses.

                                                                        MC SOLAR, les années lycées.

La thèse : Les voyages forment la jeunesse.

II ETUDE DE LA LANGUE

Exprimer le rapport logique dans l’argumentation

Afin de bien structurer votre texte, il faut utiliser des mots et expressions qui permettent d’exprimer les rapports logiques entre les arguments que vous avancez.

1 Principaux mots de liaison à utiliser dans un texte argumentatif
Relations logiques

Connecteurs logiques

Pour énumérer (classer) les arguments
  • d’abord/tout d’abord/en premier lieu / premièrement/ pour commencer.
  • ensuite/après/en second lieu/deuxièmement.
  • enfin/finalement/en dernier lieu/pour finir/ pour terminer…
  • d’une part…d’autre part...
  • non seulement...mais aussi…..
Pour ajouter un argument
  • et, aussi, également, de même, de plus, en outre, d’ailleurs, par ailleurs, puis, ensuite,…
Pour confirmer un argument (l’expliciter)
  • il est vrai que, il est évident que, sans aucun doute, surtout, notamment, il est important de dire que, en particulier, particulièrement, …
Pour introduire un exemple
  • par exemple, à titre d’exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de, …
  • cela fait penser à = cela rappelle que…
  • les parenthèses (….)
Pour exprimer la cause
  • car, parce que, en effet, en raison de, du fait que, puisque, comme, vu que, étant donné que, sous prétexte que, …
  • grâce à, en raison de (+), à cause de, faute de (-)
Pour exprimer la conséquence
  • ainsi, alors, donc, c’est pourquoi, pour cette raison, par conséquent, si bien que, de façon que, dès lors, …
Pour exprimer l’opposition
  • mais, cependant, pourtant, néanmoins, toutefois, en revanche, au contraire, contrairement, par contre, or, sauf, hormis, excepté ….
  • tandis que, alors que + indicatif.
  • bien que, quoique + subjonctif.
  • malgré, en dépit de + nom.
  • avoir beau + infinitif.

Pour exprimer la condition, la  supposition  ou l’hypothèse.

  • si, peut-être, éventuellement, probablement, à condition que, en cas de, supposant que, en admettant que, au cas où, pourvu que,….
Pour exprimer le but
  • pour, afin que, afin de, dans le but de, pour que, en vue de...
  • de crainte que, de peur que.

Pour exprimer la conclusion

(la synthèse)

  • finalement, en somme, en conclusion, en résumé, pour conclure, enfin, pour finir, en définitive, après tout, à la fin, bref, au total …….

 

Lisez  le texte

Alerte aux OGM

       Les OGM font actuellement l’ objet d’ une controverse parce que leurs applications dans l’agriculture sont souvent perçues comme inutiles et risquées .Aussi ,diverses associations et mouvements d’ opinion mettent en garde contre les conséquences potentielles  de leur consommation .Or ,il n’ est pas simple de mesurer l’ impact des OGM sur la santé ou l’ environnement ,faute de données scientifiques à ce sujet et du fait de l’ introduction récente de ces cultures .Mais ,il faut savoir qu’ un organisme génétiquement modifié est un organisme vivant (micro-organisme, plante, animal)dont on a modifié le patrimoine génétique ,si bien qu’ il se retrouve avec  des propriétés que la nature ne lui a pas attribuées .Un OGM est donc un organisme dont on a  « bricolé »l’ ADN ( le patrimoine génétique) pour y introduire un nouveau gène .Du coup ,on peut introduire ,par exemple, un gène de scorpion dans du maïs …Ce n’ est pas que je sois systématiquement opposé aux OGM ,car ils sont nécessaires dans le domaine de la recherche thérapeutique ,mais je ne conçois pas leur culture à grande échelle dans la nature.

       Plusieurs associations écologiques et de consommateurs ont manifesté leurs inquiétudes face aux effets encore inconnus des OGM, c’est pourquoi une règlementation sévère doit être mise en place de telle manière qu’elle encadre la recherche et le déploiement des cultures transgéniques.

                                                                                 D’ après  Jean –Pierre Vigner

 Répondez à la question 

Relevez tous les mots ou expressions qui expriment  un rapport logique dans le texte.

Cause  Opposition Conséquence

parce que

car

or

mais     

donc

si bien que

du coup

de telle manière  que         

 

2 Exprimer un rapport de cause et de conséquence
  • La cause est un fait qui se produit avant un autre .Elle entraîne, provoque d’autres événements .La cause est considérée  comme la source ou l’origine d’un autre fait.

  • La conséquence est un fait qui se produit après un autre .Elle est le résultat,  le fruit, le produit de faits précédents.

  Exemples (compréhension de l’écrit :texte 1) 

Les différentes conjonctions de subordination de cause et leur valeur

Cause simple ou réelle souvent ignorée de la personne à qui l’on parle. Parce que,  comme, étant donné que, vu que …
Cause incontestable …justifie un raisonnement. Puisque
Cause fausse Sous prétexte que
Choix entre deux causes équivalentes Soit que…soit que
Cause réfutée, cause avancée Non que … mais parce que …

 

Les différentes locutions prépositionnelles de cause et leur valeur

Cause simple Du fait de, à cause de, pour, en raison de.

Cause positive

Le résultat est considéré comme heureux ou réussi.
Grâce à (seulement avec un nom ou un pronom)

Cause négative

Le résultat est considéré comme défavorable,  pénible.

A cause de (seulement avec un nom ou …)

Faute de, par manque de, sans…
Prétexte Sous prétexte de
Cause liée à un degré, à une intensité ou à une répétition. A force de

 

Relevez, dans le texte suivant, les conjonctions servant à exprimer la cause.

Le douanier Rousseau

        Né en 1844, le peintre français Henri Rousseau était employé. Puisqu’ il travaillait dans les Douanes, on l’a surnommé le Douanier Rousseau. Il a surtout peint des paysages exotiques ;ce n’ est pas parce qu’ il voyageait beaucoup (il n’ a jamais  quitté la France),mais parce qu’ il trouvait son inspiration dans les journaux, les musées et les jardins .Etant donné qu’il utilisait jusqu’ à  22 tons de vert  pour réaliser ses feuillage, ses peintures lui coûtaient très cher. Comme il était criblé de dettes, il a survécu en enseignant le violon, son autre passion. Longtemps moqué par la critique sous prétexte qu’ il ignorait l’ art de la perspective ,le père de la peinture naïve ,précurseur du surréalisme , est désormais reconnu par le public…

Puisque ; parce que ; étant donné que ; comme ; sous prétexte que .

Attention :    «  comme » ne se place qu’en tête de phrase.

3 Le conditionnel

Maitriser  la conjugaison du  conditionnel  présent et passé

Indiquer sa valeur.

Le conditionnel exprime une action qui pourrait avoir lieu dans le présent ou dans le futur. On distingue :

  • Le conditionnel présent : Il se forme à partir du radical du futur auquel on ajoute les terminaisons de l'imparfait. Comme le futur, le conditionnel se construit la plupart du temps sur l’infinitif, mais avec les terminaisons  ais, ais, ait, ions, iez, aient.

  • Le conditionnel passé : exprime une action qui n’a pas pu se réaliser. Il se forme avec l’auxiliaire  "avoir" ou "être"  au conditionnel présent  +  participe passé du verbe conjugué.

 

Le conditionnel exprime généralement une action dont la réalisation dépend d'une condition.

L’éventualité :

EX : Si j’avais une seconde chance, je reprendrais mes études.

L’hypothèse :

EX : L’examen  serait encore reportait.

Une demande polie :

EX : Je voudrais  le  dernier  roman  de Yasmina Khadra , s’ il vous plait.

Un conseil atténué :

EX : Il est tard, tu devrais commencer  à préparer ton mémoire.

Un souhait, un désir : Ce souhait est souvent exprimé à l'aide des verbes aimer et vouloir.

EX : J’aimerais connaître d’autres  pays.

Un futur dans le passé : Ainsi de même que le futur exprime l'avenir par rapport au présent, le conditionnel exprime l'avenir par rapport au passé.

EX : Il m’a promis qu’il reviendrait le lendemain.

Une incertitude : On présente un fait dont on n'est pas  sûr .Cet emploi est fréquent dans la presse.

EX : Selon les responsables, les livres  auraient été distribués hier après- midi dans les établissements scolaires.

Le regret :

EX : Nous aurions bien voulu visiter la bibliothèque nationale mais elle était fermée.

Un  reproche : Le reproche est exprimé avec les verbes pouvoir, devoir et valoir conjugués au conditionnel passé suivi d'un infinitif.
Pouvoir + infinitif

EX : Anna, tu n'es pas venue à l'examen oral hier. Tu aurais pu prévenir.
Devoir + infinitif  

EX : Madame, vous auriez dû renouveler votre abonnement  au club de sport. 
Valoir mieux + infinitif 

EX : Il aurait mieux valu acheter les billets du spectacle tout de suite pour éviter toute surprise.
Valoir que + subjonctif

 EX : Il aurait mieux valu qu'on parte tout de suite pour ne pas rater le film.

Situation irréelle du passé : Il peut aussi s'employer dans une proposition principale en relation avec une subordonnée introduite par 'si' pour imaginer une situation irréelle dans le passé. 
La condition concerne le passé, mais cette action n'a pas pu se réaliser.

EX : Je serais venue à ta conférence  si tu m'avais informée.   (mais, tu ne  m’as pas informée donc je ne suis pas venue)..

 

Attention !

Le conditionnel est obligatoire après les conjonctions au cas où et quand bien même.

 Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent

  1. Exposée au soleil, cette solution chimique  (se décomposer).
  2. Les gaz contenus dans la lave d’un volcan (engendrer) de petites explosions.
  3. La galaxie (contenir) quelques deux cent milliards d’étoiles.
  4. Si j’avais le temps, j’ (apprendre) le piano.
  5. Nous (vouloir) bien voir ce film, mais nous ne pouvons pas!
  6. Les élèves (savoir) répondre au questionnaire, s’ils écoutaient attentivement en classe.
  7. Si j’étais magicien, je (changer) le monde.
  8. Les enfants (écrire) mieux  s’ils lisaient plus.
  9. Au cas où vous ne (savoir) pas cette règle, vous (devoir) l'apprendre pour améliorer votre écrit.
  10. En utilisant l’ordinateur en cours, tu (gagner) du temps.
  1. Exposée au soleil, cette solution chimique se décomposerait.
  2. Les gaz contenus dans la lave d’un volcan engendreraient de petites explosions.
  3. La galaxie contiendrait quelques deux cent milliards d’étoiles.
  4. Si j’avais le temps, j’ apprendrais le piano.
  5. Nous voudrions bien voir ce film, mais nous ne pouvons pas!
  6. Les élèves sauraient répondre au questionnaire, s’ils écoutaient attentivement en classe.
  7. Si j’étais magicien, je changerais le monde.
  8. Les enfants écriraient mieux  s’ils lisaient plus.
  9. Au cas où vous ne sauriez pas cette règle, vous devriez l'apprendre pour améliorer votre écrit.
  10. En utilisant l’ordinateur en cours, tu gagnerais du temps.
4 Les types d’arguments

Utiliser les différents raisonnements dans une argumentation

Pour appuyer, étayer ses propos (et donc « détruire » les arguments de l’autre), vous pouvez invoquer, utiliser :

  1. L’argument d'autorité : cet argument fait appel à l’autorité reconnue d’une personne. Un  hadith, des statistiques officielles, un verset coranique, un proverbe, une citation d’un auteur connu. Ces citations dont la mention du nom impose le respect joueront le rôle d’argument souvent indiscutable.
  2. L’argument de type logique : il se rapproche de la preuve ; il fait appel à la logique, à la raison.
  3. L’argument « affectif » : il s’adresse au cœur et non à la raison ; il fait appel aux sentiments, à l’affectivité.
  4. L’argument par analogie : l’analogie est une sorte de comparaison qui établit un lien de ressemblance entre deux éléments. Elle peut être utile pour renforcer la définition qu’on donne d’une chose, d’une personne ou d’un concept.

Ex: « Le soldat est à l’armée ce que le joueur de hockey devrait être à son équipe. »

  1. L’exemple argumentatif : l’exemple permet de démontrer en utilisant une situation normale ou exceptionnelle qui est déjà arrivée ou qui pourrait arriver.
5 Les types de raisonnement
  • Le raisonnement déductif : on part d’une idée générale, d’un principe, d’une loi pour en tirer une conséquence particulière.
  • Le raisonnement inductif : on part d’un ou plusieurs faits particuliers pour en tirer une loi, une conséquence particulière. Ce raisonnement est inverse du précédent.
  • Le raisonnement concessif : faire une concession c’est accepter un aspect d’une thèse adverse, soit pour montrer qu’on y adhère partiellement, soit pour anticiper une objection.
  • Le syllogisme : c’est un raisonnement déductif qui tire une conclusion de deux propositions.

Vous trouverez ci-dessous une liste d'arguments. Dites quel type d’argument employé dans les énoncés suivants.

  1. La limite à la liberté de l'individu est l'atteinte à la liberté d'autrui.
  2. On observe toujours que les hommes recherchent les concentrations urbaines, quitte à souffrir de leur pléthore. C'est bien la preuve que l'humanité s'épanouit dans la communauté.
  3. L'humanité est sans doute en progrès, mais le grave dérèglement du climat montre assez qu'un pas en avant ici peut se payer d'un recul ailleurs.
  4. Le respect d'autrui est un devoir universel auquel ont souscrit tous les peuples.
  5. Comment supporter, quand on est français, la prolifération de vocables étrangers qui dénaturent une langue jadis prééminente en Europe ?
  6. L'ère du multimédia est en train de réaliser, comme le prédisait Macluhan, un véritable village planétaire.
  7. La bête la plus féroce connaît la pitié. Je ne la connais pas et ne suis donc pas une bête. 
  8. Il convient de limiter l’usage de la télévision qui abêtit de plus en plus les jeunes. Il suffit par exemple de voir le nombre grandissant d’émissions qui relèvent d’une sous culture.
  9. L’usage du tabac n’est  pas dangereux seulement pour le consommateur, mais aussi pour tous ceux qu’il   intoxique massivement dans son entourage. C’est donc non seulement une question de bonne manière, mais plus encore de civisme et de santé publique que de s’abstenir de fumer.
Arguments d'autorité 1 - 4
Argument logique 5
Exemples argumentatifs 2 - 3 - 8
Arguments par analogie 6 - 7 - 9

 

III PRODUCTION ECRITE

Rédiger un texte pour réfuter ou concéder

1 Préparation à l’écrit

Quelques exercices à faire soigneusement pour vous préparer à la production écrite. 

Exercice

 

Choisissez l’introduction qui convient à la problématique suivante :

« Les inégalités sociales peuvent –elles avoir des incidences sur la réussite dans les études ou la carrière ? Pourquoi ? »

a - Le sujet que nous allons aborder est un problème qui nous concerne particulièrement en tant que lycéens. D’après les statistiques, nous constatons que les enfants d’ouvriers  non qualifiés ne sont que 3% des effectifs à parvenir au baccalauréat .En revanche, pour les professions libérales, les bacheliers sont 90 % des effectifs.

b - Ce phénomène nous amène au sujet « les inégalités sociales peuvent-elles avoir des incidences sur la réussite dans les études ou la carrière et pourquoi ?

c - Nous développerons trois grandes parties démontrant l’avantage des classes aisées. L’argent peut intervenir dans le bon déroulement des études, la richesse et la facilité  d’intégration sociale.

b - Ce phénomène nous amène au sujet « les inégalités sociales peuvent-elles avoir des incidences sur la réussite dans les études ou la carrière et pourquoi ?

Retrouvez la suite des exercices dans la page exercices .

 

2 Production écrite
A Sujet libre

   Les étapes à suivre pour écrire un texte argumentatif

       1 - Lisez attentivement et à plusieurs reprises le sujet proposé. Soulignez les mots-clés. Repérez quelle est la situation de communication imposée ? Quel type de texte devez-vous écrire ? S’agit-il de convaincre ? Qui ? S’agit-il d’étayer une thèse (aller dans son sens) ? Ou de la réfuter (aller contre la thèse exposée) ? Ou s’agit-il, enfin de rédiger  une argumentation en deux parties, en donnant des arguments pour et contre ?

       2- Une fois le sujet bien lu, bien analysé, jetez vos idées au brouillon :

  • Cherchez les arguments propres à soutenir votre thèse. Pour chacun, trouvez au moins un exemple précis à développer.
  • Classez vos arguments du moins convaincant au plus convaincant afin de donner de plus en plus de poids à votre opinion.

       3 - Organisez vos idées et élaborez un plan. Le plan doit refléter une progression et être divisé en deux ou trois parties.
 Vous changerez de paragraphe à chaque argument pour rendre votre devoir plus clair.

       4 - Au brouillon, vous pouvez travailler les transitions, intégrer des connecteurs logiques (cependant, néanmoins, en effet…) ainsi que des mots de liaison pour marquer les différentes étapes : d’abord, ensuite, enfin…

       5 - Rédigez l’introduction. Elle doit :

  • Présenter le sujet
  • Présenter la problématique (quelle est la question posée ?)
  • Annoncer le plan

       6 - Vous pouvez ensuite recopier l’introduction, puis, après avoir sauté une ligne, recopier le développement. (N’oubliez pas de sauter des lignes entre chaque partie et d’aller à la ligne à chaque nouvelle idée, c’est-à-dire à chaque nouveau paragraphe).

       7- Rédigez la conclusion. C’est la récapitulation de ce qui a été présenté, elle ouvre parfois sur un autre aspect  sujet.

       8 - C’est la relecture, profitez-en pour relever les incohérences et les corriger. Puis, vérifiez l’orthographe….

 

Si vous avez des difficultés à commencer votre texte, laissez l’introduction pour la fin, cherchez les arguments ,développez-les au brouillon, trouvez les articulateurs et ensuite vous rédigez votre introduction et conclusion

Sujet 1

Dans votre classe, vous avez été témoin de nombreux actes de copiage. Vous voulez que ces comportements impardonnables cessent. Rédigez un texte argumentatif d'une dizaine de lignes dans lequel vous présentez votre point de vue étayé d'arguments illustrés.

 

Recommandations utiles :

  • Commencez par réfléchir à la stratégie argumentative à adopter : réfutation catégorique ou concession.
  • Respectez le plan de l’argumentation (plan, thèse  réfutée ou thèse soutenue, arguments +exemple, conclusion)
  • Employez des verbes d’opinion et un lexique propre à la réfutation ou à la concession.

 

Pour vous initier à la production de l’écrit se référer à la méthodologie de l’écrit où vous trouverez toute la démarche pas à pas.

 

Production possible

 

       En milieu scolaire comme à l’université le copiage a toujours existé. Mais ces dernières années, il a pris une ampleur telle qu'on commence à se demander si certains résultats sont fiables et si certains diplômes sont toujours valides. Que faire pour  éradiquer ce mal qui sévit dans nos établissements scolaires ? Peut-on cautionner ce genre de comportement et faire semblant de ne pas être concerné ? Pourquoi les étudiants et lycéens recourent-ils au copiage ?

 

       Des élèves et des étudiants y recourent pour des raisons différentes. Les uns, parce qu’ils n’arrivent pas à mémoriser toutes les informations, sont dépassés et redoutent le dispositif de l'évaluation. Les autres, malheureusement nombreux, sont en situation d’échec scolaire et l’utilisent comme un remède-miracle pour obtenir les résultats attendus afin de passer en classe supérieure ou obtenir un diplôme mal acquis.  

       Pour ma part, même si je risque de fâcher beaucoup de camarades, j'estime que ce FLEAU SCOLAIRE ne doit pas être toléré, au contraire, il doit être combattu autant par les élèves que par les professeurs et responsables administratifs .A chacun de se mobiliser pour éradiquer ce MAL qui aide à réussir les plus mauvais et pénalisent les élèves studieux.

       En effet, c’est une tare qui  dévalorise à la fois le travail fait et celui qui le fait. C'est aussi une attitude immorale qui piétine les fondements essentiels de l'éducation, de la science et de la justice. Et même c’est un moyen qui vise à détruire notre système éducatif en le dévalorisant.

 

       Alors, il me semble, qu'au lieu de légitimer ou de consacrer la promotion scolaire, universitaire, scientifique, professionnelle et sociale sur la base de l'effort et du mérite, on favorise, à travers la tricherie, la médiocrité et l'incompétence qui ne peuvent conduire qu'à la décadence tôt ou tard. C’est pourquoi les fraudeurs doivent être sévèrement punis quel que soit le cycle et le degré de tricherie.

B Compte rendu de texte
Sujet 02

Rédigez le compte rendu objectif du texte intitulé « le langage SMS »

 Compte rendu objectif d’un texte argumentatif

 

        Houda BELABD est l’auteur de l’article sans titre. Il a été publié le 12-02-2009 dans le journal : Le Matin. Il comporte quatre  paragraphes précédés par des alinéas. Ce texte est de type argumentatif. La journaliste s’interroge sur l’impact du langage SMS sur la langue de Molière et ses conséquences.

        L’auteure essaie de répondre en y apportant les arguments avancés par les détracteurs afin de convaincre ses lecteurs.

D’abord, «les adversaires du SMS assimilent les abréviations utilisées dans ces messages courts à une forme d'impolitesse.»

Ensuite, « le phénomène des SMS laisse certainement augurer un avenir tout au moins tortueux pour la langue française dans nos établissements».

De plus, « tous les dérapages sont permis dans ce langage barbare.»

Enfin, la conséquence sur « le niveau de langue qui chute visiblement».

En définitive, à la fin du texte,  l’auteur explicite son point de vue vis-à-vis de la problématique. En effet, elle  précise sa prise de position et se prononce contre le langage SMS.

  • إختبارات
  • 32
  • الأجوبة الصحيحة
  • False
  • الأجوبة الخاطئة
  • False
  • مجموع النقاط
  • False

المراتب الخمس الأولى في Quiz

  • imen Rahab
  • 175 نقطة
  • Ha Dya
  • 84 نقطة
  • aymen.a alhamdou
  • 67 نقطة
  • Boucherif Zaki
  • 30 نقطة
  • mido ousszma
  • 30 نقطة
  • sabrine soualah
  • 17 نقطة
  • lsidk guenut
  • -3 نقطة

قم بالدخول للإطلاع على المزيد من المحتوى

لتتمكن من الوصول إلى جميع الدروس والتمارين والمسابقات والفيديوهات وتصفح الموقع براحة قم بالدخول أو بتسجيل حساب مجانا.



قم بالدخول للإطلاع على المزيد من المحتوى

لتتمكن من الوصول إلى جميع الدروس والتمارين والمسابقات والفيديوهات وتصفح الموقع براحة قم بالدخول أو بتسجيل حساب مجانا.