Structure de l'atome
Lorsqu’un matériau (plus précisément un métal) est soumis à une source lumineuse(ou un rayonnement électromagnétique) ce dernier a tendance à émettre des électrons et c’est ce que l’on appelle effet photoélectrique.
Le théorème de De Broglie affirme que toute sorte de matière possède deux aspects, l’un ondulatoire à travers la longueur d’onde (
La relation de De Broglie est la suivante :
Avec :
h : la constante de Planck.
mv : la quantité de mouvement.
Dans ce modèle Rutherford considère que l’atome est constitué d’un noyau chargé positivement comportant la majorité de la masse de l’atome et d’électrons qui gravitent autour de ce dernier. Il propose aussi qu’entre les électrons et le noyau il y’a du vide.
Ce modèle a pour avantage de ne faire appel qu’aux lois de la mécanique classique, cependant il présente aussi des inconvénients tels que :
- L’électron rayonne des ondes électromagnétique ce qui lui fait perdre de l’énergie il finira donc par tomber sur le noyau.
- L’énergie lumineuse émise varie de façon continue.
Dans ce modèle, le noyau est immobile et les électrons se déplacent autour de lui selon des orbites circulaires stables et quantifiées (tous les électrons se trouvant sur une même orbite possèdent la même quantité d’énergie).
- L’électron ne peut avoir comme trajectoires que certaines orbites privilégiées, dans ces orbite l’électron n’émet pas d’énergie.
- Lorsqu'un électron passe d’un niveau d’énergie à un niveau d’énergieil émet ou absorbe de l’énergie :avec « h » constante de Planck et «» la différence d’énergie entre les 2 niveaux.
- Le moment cinétique de l’électron est quantifié : avec « n » entier naturel.
- Energie cinétique :
2. Energie potentielle :
la force électrostatique est conservatrice donc dérivé d’une énergie potentielle :
3. Energie mécanique :
Le rayon « r » des différentes orbites se calcule de la manière suivante :
La vitesse de l’électron se calcule comme suit :
Après calcule et en remplacent chaque terme par sa valeur on trouve :
D’après le 2eme postulat de Bohr un électron ne peut absorber ou libérer de l’énergie qu’en passent d’une orbite (niveau) à l’autre ce qui introduit la relation de Planck :
Avec :
C : Vitesse de la lumière
h : Constante de Planck :
- L’absorption : lorsqu’un électron passe d’un état à un étatavecil y a absorption.
- L’émission : lorsqu’un électron passe d’un état à un étatavecil y a émission.
Le spectre d’hydrogène est constitué de raies regroupées en séries comme le montre le schéma suivant:
Elle permet de calculer les différentes longueurs d’ondes des transitions électroniques de l’hydrogène entre deux niveaux.
De cette relation on déduit celle de la différence d’énergie entre 2 états:
Et
L’énergie d’ionisation : C’est l’énergie nécessaire pour amener l’électron de son état fondamentale vers l’infinie.
L’hydrogénoide : c’est un ion monoatomique c'est-à-dire qu’il ne possède qu’un seul électron.
- L’énergie à l’infinie est égale à 0. .
- Pour un hydrogénoide :
Avec Z :numéro atomique
Pour les atomes autre que les hydrogénoide, le modèle de Bohr ne peut être appliqué c’est pour cela qu’une autre méthode à été mise en œuvre. Cette méthode dite règle de Slater permet une estimation simple mais approchée de l’énergie des orbitales et par la de l’énergie électronique totale de l’atome.
donc
et le relation de Rydberg devient :
avec:
Pour un électron de niveau « n » cette constante est la somme des contributions suivantes :
Le spectre d’hydrogène peut se décomposer en plusieurs séries. On se limitera ici aux premières nommées respectivement : série de Lyman, Blmer, Paschen, Bracket et Pfund.
- A quel phénomène physique correspondent ces raies.
- Quelle est l’expression générale donnant la longueur d’onde d’une raie.
- Les raies de chaque série sont encadrées par deux raies limites nommées pour la limite inférieure etpour la limite supérieure. A quoi correspondent ces deux limites.
- Etablir une formule générale permettant le calcule de ces deux limites. Calculer etpour les 4 premières séries.
- Série : ensemble de raies qui correspondent au retour sur un même niveau « n »
Lyman: n=1.
Balmer: n=2.
Paschen: n=3.
Pfund: n=4.
- L’expression de la longueur d’onde :
- Les deux raies limites de chaque série correspondent au passage et au passage
- Formules de calcule des raies limites :
- Pour le passage de l’infini à n :
- Passage de n+1à n :
- Pour le passage de l’infini à n :