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Séquence 2 : rédiger la suite d'événements d'un conte

Dans un conte, l’élément  perturbateur, appelé aussi élément modificateur ou déclencheur, est l’événement qui modifie la situation initiale et qui déclenche les péripéties. Il est souvent introduit par : Tout à coup - Soudain… - Un jour - … suivi d’une action (verbe) au passé simple.

Exemple : Un jour, la marâtre décida d’abandonner les enfants dans la forêt….

                 Soudain, un loup surgit devant le Petit Chaperon rouge…

 

Les péripéties constituent le déroulement de l’histoire et la font avancer. Elles permettent de passer de la situation initiale à la situation finale.

I Compréhension de l’écrit

Hansel et Gretel

    Il était une fois un frère et une sœur qui s’appelaient Hansel et Gretel. Ils vivaient pauvrement avec leur père et leur méchante marâtre.

    Un jour, la marâtre décida d’abandonner les enfants dans la forêt. Ayant tout entendu, Hansel alla chercher des cailloux qu’il sema tout le long du chemin. Une fois seuls, Hansel et Gretel retrouvèrent facilement la route. La marâtre, furieuse, fit une seconde tentative. Cette fois-ci, Hansel utilisa les miettes de son pain mais malheureusement les oiseaux mangèrent tout et les deux enfants furent bel et bien perdus. Après avoir longuement marché, ils arrivèrent devant une maison faite de pain et de gâteaux.

    Quel délice ! Mais une sorcière y habitait. Elle enferma Hansel dans une cage, bien décidée à le manger une fois qu’il aurait engraissé. Par la ruse, Gretel réussit à pousser la sorcière dans le four et délivra enfin Hansel.

    Les enfants prirent alors les diamants de la sorcière et retrouvèrent le chemin de leur maison où ils vécurent heureux avec leur père, la marâtre étant morte.

Conte des frères Grimm

1 Compréhension du texte

Dans ce texte, l’auteur raconte :

  • Une histoire réelle.
  • Une histoire merveilleuse.
  • Une histoire vraisemblable.

           Choisis la bonne réponse.

l’auteur raconte : Une histoire merveilleuse.

Ce texte est:

  • Légende.
  • Un conte.
  • Une fable.

​           Choisis la bonne réponse.

Ce texte est: Un conte

Quels sont les personnages principaux de ce récit ?

Les personnages principaux sont : Hansel et Gretel.

Réponds par vrai ou faux.

  • Hansel et Gretel sont des frères. 
  • La marâtre aimait les enfants. 
  • La sorcière enferma Hansel dans une cage. 
  • Les enfants retrouvèrent le chemin de la maison. 
  • Hansel et Gretel sont des frères. Vrai.
  • La marâtre aimait les enfants. Faux.
  • La sorcière enferma Hansel dans une cage. Vrai.
  • Les enfants retrouvèrent le chemin de la maison. Vrai.

Identifie dans le texte la formule d’ouverture.

La formule d’ouverture est « Il était une fois ».

Relève du texte une phrase qui marque le changement des événements.

Un jour, la marâtre décida d’abandonner les enfants dans la forêt.

Souligne le C.C.L dans la phrase suivante :

« Gretel réussit à pousser la sorcière dans le four et délivra Hansel. ».

 « Gretel réussit à pousser la sorcière dans le four et délivra Hansel. ».

Quel est le temps utilisé dans la situation initiale ?

«Il était une fois un frère et une sœur qui s’appelaient Hansel et Gretel. Ils vivaient pauvrement avec leur père et leur méchante marâtre. » 

le temps utilisé dans la situation initiale L’imparfait

A quel temps sont la majorité des verbes de la 2ème partie du conte ? Surligne-les 

 

    Un jour, la marâtre d’abandonner les enfants dans la forêt. Ayant tout entendu, Hansel chercher des cailloux qu’il tout le long du chemin. Une fois seuls, Hansel et Gretel facilement la route. La marâtre, furieuse, une seconde tentative. Cette fois-ci, Hansel les miettes de son pain mais malheureusement les oiseaux t tout et les deux enfants furent bel et bien perdus. Après avoir longuement marché, ils devant une maison faite de pain et de gâteau.

    Quel délice ! Mais une sorcière y habitait. Elle Hansel dans une cage, bien décidée à le manger une fois qu’il aurait engraissé. Par la ruse, Gretel à pousser la sorcière dans le four et enfin Hansel.

les verbes sont au passé simple.

 

    Un jour, la marâtre décida d’abandonner les enfants dans la forêt. Ayant tout entendu, Hansel alla chercher des cailloux qu’il sema tout le long du chemin. Une fois seuls, Hansel et Gretel retrouvèrent facilement la route. La marâtre, furieuse, fit une seconde tentative. Cette fois-ci, Hansel utilisa les miettes de son pain mais malheureusement les oiseaux mangérent tout et les deux enfants furent bel et bien perdus. Après avoir longuement marché, ils arrivèrent devant une maison faite de pain et de gâteau.

    Quel délice ! Mais une sorcière y habitait. Elle enferma Hansel dans une cage, bien décidée à le manger une fois qu’il aurait engraissé. Par la ruse, Gretel réussit à pousser la sorcière dans le four et délivra enfin Hansel.

II Synthèse

Voici les péripéties de ce conte données dans le désordre. Remets-les dans l’ordre.

  • Mais les oiseaux mangent toutes les miettes.
  • Les enfants sont abandonnés dans la forêt par leur marâtre.
  • Ils se retrouvent devant une maison de pain et de gâteau.
  • Rusée, Gretel piège la sorcière et délivre enfin son frère.
  • Le chemin est facilement retrouvé grâce aux cailloux.
  • Hansel marque le chemin en y semant des miettes de pain.
  • De nouveau les enfants sont abandonnés dans la forêt.
  • Une sorcière habite cette maison.
  • Hansel marque en y semant des cailloux.
  • Les enfants ne retrouvent pas le chemin: ils sont perdus.
  • Hansel est enfermé dans une cage pour servir de repas à la sorcière.
  • Les enfants sont abandonnés dans la forêt par leur marâtre.
  • Hansel marque le chemin en y semant des cailloux.
  • Le chemin est facilement retrouvé grâce aux cailloux.
  • De nouveau les enfants sont abandonnés dans la forêt.
  • Hansel marque le chemin en y semant des miettes de pain.
  • Mais les oiseaux mangent toutes les miettes.
  • Les enfants ne retrouvent pas le chemin: ils sont perdus.
  • Ils se retrouvent devant une maison de pain et de gâteau.
  • Une sorcière habite cette maison.
  • Hansel est enfermé dans une cage pour servir de repas à la sorcière.
  • Rusée, Gretel piège la sorcière et délivre enfin son frère.
III Vocabulaire
1 Les mots qui structurent un conte

    Un  conte rapporte des actions qui se succèdent. Elles sont signalées par des mots : les uns indiquent leur ordre chronologique, ce sont : des connecteurs temporels ou chronologiques.

Exemples : un soir, tout à coup, un jour, un beau matin….

 

    Les autres indiquent les liens qui existent entre les faits. Ils sont appelés connecteurs ou articulateurs logiques.

Exemples : mais, bien que… (L’opposition), car, parce que… (La cause), donc, si bien que … (La conséquence) …

Souligne dans le conte qui suit les connecteurs temporels (chronologiques). 

 

La fée

Il était une fois une méchante veuve qui avait deux filles. La mère était folle de sa fille aînée mais elle avait une aversion effroyable pour sa cadette. Elle la faisait travailler sans cesse et lui donnait les restes à manger.

    Un jour, alors que la cadette était à la fontaine pour puiser de l’eau, une pauvre femme vint à elle,  la pria de lui donner à boire. La jeune fille remplit sa cruche et la lui présenta. La vieille femme était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme. Et en guise de remerciements, elle lui dit : « Je vous donne pour don, qu’à chaque fois que vous direz une parole, il vous sortira de la bouche ou une fleur ou une pierre précieuse. »

    Lorsqu’elle fut rentrée, la cadette dut expliquer son retard à sa mère. Mais, pendant qu’elle parlait, il lui sortit de la bouche deux roses, deux diamants et deux perles.

    Voyant cela, la mère envoya aussitôt son ainée. A son arrivée, elle vit une princesse qui sortit des bois et elle lui demanda à boire. L’ainée refusa de donner sa cruche à la princesse qui était la fée. Elle lui dit : « Puisque vous êtes méchante, je vous donne pour don qu’à chaque fois que vous direz une parole, il vous sortira de la bouche un serpent ou un crapaud.» 

La fée

Il était une fois une méchante veuve qui avait deux filles. La mère était folle de sa fille aînée mais elle avait une aversion effroyable pour sa cadette. Elle la faisait travailler sans cesse et lui donnait les restes à manger.

    Un jour, alors que la cadette était à la fontaine pour puiser de l’eau, une pauvre femme vint à elle,  la pria de lui donner à boire. La jeune fille remplit sa cruche et la lui présenta. La vieille femme était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme. Et en guise de remerciements, elle lui dit : « Je vous donne pour don, qu’à chaque fois que vous direz une parole, il vous sortira de la bouche ou une fleur ou une pierre précieuse. »

    Lorsqu’elle fut rentrée, la cadette dut expliquer son retard à sa mère. Mais, pendant qu’elle parlait, il lui sortit de la bouche deux roses, deux diamants et deux perles.

    Voyant cela, la mère envoya aussitôt son ainée. A son arrivée, elle vit une princesse qui sortit des bois et elle lui demanda à boire. L’ainée refusa de donner sa cruche à la princesse qui était la fée. Elle lui dit : « Puisque vous êtes méchante, je vous donne pour don qu’à chaque fois que vous direz une parole, il vous sortira de la bouche un serpent ou un crapaud.» 

IV Le champ lexical

L’ensemble de mots qui se rapportent au même thème, à la même idée, forme « Le champ lexical ».

Serpent, crapaud appartiennent au champ lexical de « animal ».

Relève de la situation initiale du conte « La fée », le champ lexical de la famille.

une veuve - deux filles - la mère - la fille aînée - la cadette. 

V Le vocabulaire du merveilleux

Le merveilleux se manifeste dans les contes par des événements qui ne se passent jamais dans le monde réel :

  • des personnages qui ont des qualités et des pouvoirs surnaturels : des fées, des sorciers, des ogres , des nains, des personnages qui se transforment…
  • des animaux qui parlent, qui se transforment : le crapaud en prince….
  • des objets magiques : baguette, anneau, œuf, tapis volant, lampe merveilleuse,…

Associer par un trait

Ton Score

Relie à chaque objet son personnage.

Doesn't supported
  • Cendrillon

  • Peau d’âne

  • Le petit poucet

  • Sindbad

  • La belle au bois dormant

  • Blanche Neige

  • Des pantoufles de vair

  • Robe couleur de soleil

  • Des miettes de pain

  • Un tapis volant

  • Des pierres

  • Une pomme empoisonnée

VI Grammaire
1 Les valeurs de l’imparfait et du passé simple

Le passé simple et l’imparfait sont des temps utilisés très souvent dans le conte. Ils ont chacun un emploi spécifique :

 

On emploie l’imparfait pour :

  • Décrire des lieux et les personnages.
    • Exemple : Loundja était la plus belle fille de son royaume. Ce royaume brillait de mille couleurs.
  • Raconter des actions répétées ou duratives.
    • Exemple : La belle mère de Banche-Neige interrogeait chaque matin son miroir magique.

 

On emploie le passé simple pour :

  • Raconter des actions qui se sont produites à un moment déterminé du passé.
    • Exemple : Après un long combat, les braves jeunes tuèrent le méchant dragon.
  • Raconter des actions brèves, successives qui font progresser le récit.
    • Exemple : Le roi apprit la nouvelle et il appela de l’aide.

Souligne les verbes conjugués à l’imparfait et au passé simple contenus dans le texte et complète le tableau qui suit :

Il y avait une fois un roi et une reine qui vivaient ensemble en bonne intelligence. Ils avaient douze enfants, mais c'étaient douze garçons.

Un jour, le roi dit à la reine : « si le treizième enfant que tu me promets est une fille, les douze garçons devront mourir, afin que l'héritage de leur sœur soit considérable, et que le royaume tout entier lui appartienne. »

Il fit donc construire douze cercueils qu'on remplit de copeaux ; puis le roi les fit transporter dans un cabinet bien fermé, dont il donna la clef à la reine, en lui recommandant de n'en rien dire à personne. 

Le verbe conjugué L’infinitif Le temps de conjugaison
     
Le verbe conjugué L’infinitif Le temps de conjugaison

avait

vivaient

savaient

étaient

dit

fit

remplit

donna

avoir

vivre

savoir

être

dire

faire

remplir

donner

imparfait

imparfait

imparfait

imparfait

passé simple

passé simple

passé simple

passé simple
 
VII Conjugaison
1 Le passé simple

Le passé simple est un temps qui exprime une action passée. Il est employé surtout dans les récits de fiction comme le conte.

  • Les terminaisons des verbes du 1er groupe sont :
    • ai - as - as – âmes – âtes - èrent.

Exemple : chanter, parler, habiter, crier…

crier : Je criai, tu crias, il/elle cria, nous criâmes, vous criâtes, ils/elles crièrent.

Lis le passage suivant, puis classe les verbes dans le tableau ci-dessous.

Blanche-Neige entra dans la petite maison bien propre. Elle prit des légumes et du pain dans les petites assiettes et but une goutte d’eau de chaque gobelet. Puis elle se coucha sur le lit et s’endormit.

Conte de Grimm, Les trois cheveux d’or du diable

 

Le verbe Le temps infinitif
     
Le verbe Le temps infinitif

Entra

prit

but

se coucha

s’endormit

passé simple

passé simple

passé simple

passé simple

passé simple

entrer

prendre

boire

se coucher

s’endormir

VIII Orthographe
1 Les homophones lexicaux

Les homophones sont des mots qui se prononcent de la même manière mais qui n’ont pas du tout le même sens. Ils ne s’écrivent pas de la même façon également.

 

Exemple 1sent, sans, sang… = [sᾶ]

  • Les lèvres de Blanche-Neige sont rouges comme le sang.
  • La sorcière sent l’odeur de Gretel et Hansel.
  • Le jeune homme pénétra dans la grotte du monstre sans faire du bruit.

 

Exemple 2 :   mer, mère, maire…= [mr]

  • La mère de Cendrillon est morte.
  • Le maire du village est un homme droit.
  • La mer est une grande étendue d’eau.

Complète ce poème de Maurice Carême par ver - vair - verre - vers – vert.

 

Il y a le ...... du cerfeuil

Et il y a le......de terre

Il y a l’endroit et l’envers

L’amoureux qui écrit en.......

Le .......d’eau plein de lumière,

La fine pantoufle de .......

Et il y a moi, tête en l’air,

Qui dit toujours tout de travers. 

Il y a le vert du cerfeuil

Et il y a le ver de terre

Il y a l’endroit et l’envers

L’amoureux qui écrit en vers

Le verre d’eau plein de lumière,

La fine pantoufle de vair

Et il y a moi, tête en l’air,

Qui dit toujours tout de travers. 

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